Plate forme : Ps1 Pal, Ps1 Jap, Saturn

Musique à écouter pendant le test :

https://www.youtube.com/watch?v=-JHZFQ9fBYk&list=PL5E999C0DC514D597

Parution : Ps1, Saturn, Gamecube (remake)

Genre : Un suçon dans le cou

Année : 22/03/1996

Editeur : Capcom

A l’époque : 20/20

Une œuvre culte, que l’on ne présente plus. Il n’est pas aisé de dire à quel point Resident evil a révolutionné le jeu vidéo.

Techniquement, c’est grandiose, Biohazard propose un niveau de détail jamais vu à l’époque, très loin devant n’importe quel autre titre.

Au delà de toute cette impressionnante technique, c’est l’ambiance et l’intérêt qui font par dessus tout la force de Resident evil, encore une fois, du jamais vu pour l’époque. Un scénario riche, mature, stressant et haletant, mais aussi une galerie de personnages tous plus charismatiques les uns que les autres, sans compter les ennemis, les boss mémorables, les environnements…

Resident evil, c’est ce parfait mélange d’action, d’exploration et d’énigme.

Il y a bien entendu quelques défauts de ci de là, le plus notable étant sans doute la difficulté de prise en main pour certaines personnes. Malgré tout, Biohazard obtient la note maximum, il ne peut en être autrement. C’est le reflet de ce qu’il représente dans l’histoire du jeu vidéo, et la façon dont il a marqué son temps. Il n’y a qu’à voir l’aura dont ce jeu bénéficie encore aujourd’hui, plus de vingt ans après sa parution. Le début d’une série mythique.

La version Saturn est très réussie, juste un peu moins clinquante visuellement, l’édition Ps1 restant THE version, la première, la plus symbolique.

Un des plus grands jeux de tous les temps.

De nos jours : 11/20

Ce qui nous a fait sursauter à l’époque aura du mal à nous faire frissonner aujourd’hui. La faute à la technique qui a tellement évolué.

Ce Resident evil 32 bits est devenu un peu obsolète depuis que le remake Gamecube est apparu. Le remake Gamecube… Un titre culte remis au goût du jour, peaufiné dans ses moindres détails, un jeu incroyable, disposant d’un visuel ahurissant, et ce, même de nos jours.

J’ai fini plusieurs versions de Resident evil / Biohazard, de nombreuses fois qui plus est. J’ai d’ailleurs fait de nouveau Resident evil Ps1 il n’y a pas trop longtemps, et j’ai passé un bon moment, mais je dois admettre que c’est avant tout un plaisir souvenir nostalgie. Il est bien difficile de se remettre à cette version d’époque quand on a goûté au remake Gamecube.

Ceci étant dit, malgré le poids des années, la version Ps1 reste probablement la plus importante de toutes, on doit y avoir joué, ou au minimum l’avoir essayé si l’on s’intéresse à l’histoire du jeu vidéo. Biohazard / Resident evil Ps1 est bien évidement un indispensable de toute collection qui se respecte.

Concernant ceux qui souhaiteraient réellement se plonger de la meilleure des façons dans ce premier Resident evil, c’est vers l’édition remake Gamecube qu’il faut vous diriger, ou sur les récents portages nextgen de celle-ci.

Jouabilité : 14/20

Très rigide, pas facile tant que l’on n'a pas assimilé la technique de déplacement. Lorsque l’on observe un novice prendre le pad, on se rend compte à quel point la maniabilité peut être laborieuse pour certains.

Une fois la méthode apprivoisée, on arrive à se débrouiller pour manier Chris et Jill, mais ça reste compliqué de se placer exactement comme on le souhaiterait dans certains tableaux.

Une note d’époque bien entendu, cette jouabilité ne passerait pas du tout aujourd’hui.

Graphisme : 20/20

Jamais on n'avait vu un tel rendu avant ce jeu.

Une technique géniale de décors en 2d et personnages en 3d. Ce n’est pas Biohazard qui a inventé ce procédé, c’est Alone in the dark. Capcom a en revanche sublimé la formule.

Cette technique permet un allègement de calcul des consoles, autorisant un niveau de détails des décors impensable dans les programmations toutes en 3d. Grâce à cette astuce, Resident evil était largement au-dessus des autres titres, la série restera au sommet visuellement sur cette génération de console.

L’intro aussi était incroyable, un vrai petit film, même si cela prête à sourire avec le recul.

Un chef d’œuvre visuel en son temps.

Animation : 15/20

Les protagonistes sont très raides, c’est la patte Resident evil on va dire.

Les ennemis sont bien rendus, voire impressionnants pour certains dans leurs mouvements, il n’y a qu’à voir le serpent ou les araignées pour comprendre.

Sons : 18/20

Des musiques oppressantes de haute qualité, participant pleinement à l’ambiance. Certains thèmes vous resteront en mémoire.

Niveau bruitage, je vous donne un exemple pour mieux illustrer, je me souviens qu’à l’époque une chose m’avait tout de suite interpellé, le bruit des pas est différent en fonction du revêtement. C’est dire le niveau de détail mis en place par Capcom.

Du jamais vu, ou plutôt jamais entendu, ici encore.

Artistiquement : 19/20

L’influence des films d’épouvante est évidente dans Biohazard premier du nom.

Comme je le dis plus haut, c’est Alone in the dark de Frédéric Raynal qui a tout inventé, mais Resident evil a porté la formule tellement plus loin.

Un épisode à l’ambiance unique, ce premier volet arrive toujours en tête des classements des Biohazard préférés des joueurs dans toute la série. Un manoir, lieu simple, propice au confinement. Cela n’empêche aucunement au titre de proposer une multitude de décors complètement différents les uns des autres, allant du salon boisé au complexe scientifique souterrain, en passant par la fontaine du jardin, etc. La moindre caméra est judicieusement placée pour nous angoisser.

Ce premier Resident evil joue la carte de la sobriété et du réalisme, pas de boss exagéré ou de personnage surexploité, une caractéristique que perdra malheureusement la série au fil des épisodes.

Bien que les zombies soient les principaux ennemis, les programmeurs ont tout de même su élaborer un bestiaire annexe très réussi, dont certaines créations sont aujourd’hui devenues cultes, comme les hunters par exemple.

Niveau scénario, nous n’avions jamais été aussi gâtés également, des personnages complexes, rebondissements, trahison, réconciliation… Il s’en passe des choses dans ce jeu. Jill et Chris proposent des scénarios (légèrement) différents.

Du très grand art, Mr Shinji Mikami et son équipe ont réalisé l’un des plus grands jeux de l’histoire. Il paraît invraisemblable que l’on sache aujourd’hui que les dirigeants de Capcom ne croyaient pas en ce projet, pensant même l’arrêter à plusieurs reprises durant le développement.

Le premier grand jeu à sensation pour nombre de joueurs.

Les versions :

Ps1 Jap

Le premier des premiers. Cover simple, efficace.

La version la plus importante de toutes. L’édition la plus intéressante aussi, aucune censure, nous avons ici l’œuvre d’origine sans altération.

Biohazard est parfaitement jouable pour quiconque parlant un tant soit peu anglais, les voix étant dans ce langage, seul les sous titres sont en japonais. C’est la version que je vous conseille.

Signalons aussi que des versions Director’s cut sont parues au Japon, comme en occident.



Ps1 Pal

Un visuel que tout le monde connaît, légendaire.

Notons l’existence d’une version Director’s cut sortie plus tard. Je ne vais pas détailler toutes les différences, elles restent anecdotiques, le plus important changement sera l’ajout de l’introduction non censurée de la version Japonaise.


Ps1 Us

Le même cover que nous, mais en long box.

Le Director’s cut est paru là-bas aussi.


Saturn Jap

Le même que la première édition Ps1. Une excellente version, simplement un peu inférieure visuellement.

Un jeu paru en revanche beaucoup trop tard, plus d’un an après l’édition Ps1 et tout juste six mois avant Bio hazard 2 sur la console de Sony. Cela n’a sans doute pas aidé pour l’image de la Saturn d’avoir un si gros titre aussi longtemps après sa concurrente.

Un cover des plus moches pour cette édition Saturn Jap.

Saturn Pal

Exactement le même cover que la version Ps1, en long box.

Saturn Us

Un cover unique, le tout premier zombie que l’on croise dans l’aventure.

Une version qui commence à valoir du pognon en bon état, environ 100 $ au moment où j’écris ces lignes.

Gamecube Pal

Dans l’obligation d’en parler, même si ce n’est plus vraiment le jeu original qui nous intéresse dans cet article.

Un remake de folie, tellement up gradé qu’on peut parler d’un autre titre. Considéré par beaucoup comme le Resident evil ultime.

J’aimerais d’ailleurs bien vous présenter cette magistrale version Gamecube plus en détail.

Auteur : souki

Date : 07/12/18

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